Vivez sans modération le concert proposé par les professeurs et élèves du Conservatoire à Rayonnement Départemental dans le cadre de la Semaine du Son de l'UNESCO.
Nom
Le Conservatoire s'éclate pendant la Semaine du Son de l'UNESCO
Adresse
Conservatoire Pau-Béarn-Pyrénées, Rue des Réparatrices, Pau, France
Téléphone
05 59 98 40 47
Vincent Trollet : Soleja, une création commandée par le Conservatoire Pau-Béarn-Pyrénées
Flûte traversière : Lila Molle
Hautbois : Melinda Saint Paul
Saxophone Soprano : Mathéo Bentegeat
Violons : Augustin Vergez, Alexia Puharré
Percussions : Arthur Seguette, Vahe Puech Krikorian
« J’ai toujours eu un attachement émotionnel aux musiques du monde méditerranéen. En les étudiant et les écoutant, j’y découvre fortuitement des polyrythmies et des formes qui enrichissent mon horizon artistique et culturel. »
Le rapport des vents et des percussions est un aspect important à prendre en compte dans l’interprétation de cette pièce. L’énergie rythmique que donne le marimba sert de soutien à une mélodie d’inspiration grecque et entrecoupée par des commentaires. »
Edison Denisov (1929-1996) : 2 pièces pour 3 instruments (1978)
Flûte traversière : Marion Godart
Hautbois : Ines Sirajeddine
Saxophone Soprano : Mathéo Bentegeat
Marqué par le dodécaphonisme viennois puis par le sérialisme boulézien étudiés dans la clandestinité, Denisov pouvait aisément passer pour un tenant du constructivisme. Sa musique elle-même vient cependant nuancer une telle image, parce qu’elle laisse transparaître clairement l’humanisme que le compositeur visait à restaurer, et aussi parce que, bien qu’élaborée avec exigence et rigueur, elle ne procède que très partiellement d’une élaboration pré-compositionnelle stricte et complexe ; elle est au contraire dominée par la mélodie, voire le lyrisme, et privilégie des schémas narratifs programmatiques.
Lera Auerbach (1973) : extraits de la Suite de ballet pour "Lonely Violinist" Ennui, Soucis, Questions
Violon : Adèle Rambaldi
La musique de Lera Auerbach, née en Russie, compositrice, pianiste, mais aussi poète et artiste visuelle se caractérise par sa liberté de style et sa juxtaposition de langages musicaux tonal et atonal.
Cette suite de ballet a été écrite par Lera Auerbach aux États-Unis , en réaction à l’attentat du 11 septembre 2001. Voici ce qu’en dit la compositrice : « Comme le phénix qui renaît de ses cendres, cette pièce est née de la mort ».
En mars 2020, suite au confinement et en accord avec les éditions Sikorski, cette pièce a été librement mise à la disposition des violonistes isolés.
Igor Stravinsky (1882-1971) : Berceuse de l’oiseau de feu (1932)
Violon : Sophia Beasley
Piano : Marine Guilleux
Stravinsky a transcrit lui-même une grande partie de son œuvre orchestrale pour piano et violon, en collaboration avec le violoniste Samuel Dushkin, à qui il a dédié son concerto pour violon. Ensemble, ils ont donné de multiples récitals.
La berceuse est extraite de l’Oiseau de Feu, premier grand ballet du compositeur, écrit en 1910.
Igor Stravinsky (1882-1971) : Berceuses du chat (1915)
Clarinettes : Lucile Fourest, Célia Bernadet-Jeanblanc, Jean-Jacques Godron
Voix : Céline Labourdette
Elégie for J.F.K. (1964)
Clarinettes : Lucile Fourest, Célia Bernadet-Jeanblanc, Jean-Jacques Godron
Voix : Séverine Dervaux
En 1914, Stravinsky rapporte de Kiev des recueils de poésies populaires russes qu'il compte mettre en musique. La spontanéité de ces mélodies évoque la simple transcription d'un chant paysan plus qu'une véritable composition. Stravinsky y exploite les divers registres de la clarinette, pour laquelle il écrira en soliste en 1919 les Trois Pièces pour clarinette solo et dont il se servira, dans la même formation, cinquante ans plus tard pour l'Elegy for J.F.K.
Igor Stravinsky (1882-1971) : Chanson russe (1937)
Violon : Sophia Beasley, Zhen Wei
Piano : Marine Guilleux
La Chanson Russe est une transcription d’un extrait de Mavra, opéra bouffe composé par Stravinsky en 1922.
Bruno Ducol (1949) : Für die Jungen (2011)
Voix : Vibe Rouvet
Percussions : Lauren Hayet
Dans cette partition, tout un ensemble de mouvements a été pensé et élaboré en rapport intime avec les textes et musiques en précisant une notation gestuelle, aussi claire que possible, sans être pour autant contraignante. Quasi chorégraphique, celle-ci se résume à quelques signes simples que les interprètes pourront réinventer et amplifier à leur gré, tout en respectant les déplacements et disposition des instruments.
Frédéric Durieux (1959) : Départ (1995) In memoriam Dominique Troncin
Clarinettes : Lucile Vincens, Lucile Fourest, Célia Bernadet-Jeanblanc
Violon :Emilienne Vincens
Violoncelle : Marie Hulard
Contrebasse : Féréol Molle
" Assez vu. La vision s’est rencontrée à tous les airs.
Assez eu. Rumeurs des villes, le soir et au soleil, et toujours.
Assez connu. Les arrêts de la vie. Ô rumeurs et visions !
Départ dans l’affection et le bruit neufs ! "
Arthur Rimbaud : Illuminations 1895
Didier Rotella : Partita II (Création- Commande du CRD Pau-Béarn-Pyrénées)
Flûte Basse : Marion Godart
Saxophone Ténor: Mathéo Bentegeat
Percussions : Arthur Seguette, Vahe Puech Krikorian
Diffusion du son : Vincent Trollet
Le travail de compositeur de Didier Rotella témoigne d'une recherche du geste instrumental comme fondement de l'élaboration du discours musical, que ce soit dans le rapport musicien-électronique ou dans ses pièces acoustiques. Dans ses œuvres récentes, il donne la priorité à la notion d'énergie (dépensée par l'interprète, reçue par l'auditeur) que ce soit dans la gestion des densités sonores, de la virtuosité, ou de l'épuration jusqu'à la seule vibration. En outre, son langage transpose les tensions-détentes traditionnelles dans le domaine du timbre, allant des modes de jeu les plus bruités aux fréquences les plus lisses, dans un discours souvent dé-tempéré. Partita II est pensé comme un prélude à Partita I, commande de l’ensemble « Regards », créée à l’occasion de « La semaine du son » 2021 à Pau et Bordeaux.