A l’occasion de la Toussaint, il est de tradition de se rendre au cimetière pour fleurir les tombes et commémorer les défunts. Pourtant dans l’histoire paloise, la mort ne se limite pas aux cimetières. Elle est en réalité partout dans notre environnement quotidien. Lieux de sépultures oubliés ou d’exécutions aujourd’hui méconnus, ils illustrent des mentalités, des pratiques qui paraissent aujourd’hui parfois barbares sinon étonnantes. Ces lieux publics, connus de tous, demeurent les témoins de l’expression de formes de justices violentes. Épisode 2 sur 3.
Nom
Petites histoires de la mort #2 : La place de la Révolution actuelle place Gramont
Adresse
Usine des Tramways, Pont Lalanne, Pau, France
Téléphone
05 59 98 78 23

Trente ans avant qu’elle ne soit aménagée, cette place, qui faisait partie des domaines du château, a été le lieu privilégié de la justice révolutionnaire. Durant la Terreur, en 1792, une guillotine est envoyée dans chaque province. Elle est accompagnée d’un mode d’emploi et fera bien son office dans les Basses Pyrénées où l’on dénombre 46 exécutions entre Pau et Bayonne.
Qui en sont les victimes ? Des prêtres qui ont refusé de prêter serment, des nobles qui aident à l’émigration comme la comtesse de Candau mais aussi des prisonniers de droit commun. Parfois certains sont fusillés comme le curé François Dabat, faute de guillotine.