Le 25 janvier : journée nationale contre le sexisme

Depuis 2024, le 25 janvier est désormais la Journée nationale contre le sexisme. L'enjeu de cette journée est d'agir pour une égalité réelle et effective entre les femmes et les hommes.

La Ville de Pau œuvre déjà activement sur cette thématique, notamment les agissements sexistes à travers le dispositif de lutte contre le harcèlement de rue "Demandez Angela". Elle propose différentes actions de sensibilisations en direction des jeunes et toutes les actions liées aux violences faites aux femmes. Elle organise aussi des formations et sensibilisations pour les agents de la collectivité.

Le 25 janvier, restons tous et toutes mobilisés contre le sexisme.

Le 25 janvier est depuis 2024 la journée nationale contre le sexisme et pour une société plus égalitaire. L'objectif principal de cette journée est de sensibiliser et mobiliser le plus grand nombre et sur tous les territoires face à ce fléau. 

Pour rappel, l'agissement sexiste est puni par la loi et se définit comme suit : "Nul ne doit subir d'agissement sexiste, défini comme tout agissement lié au sexe d'une personne, ayant pour objet ou pour effet de porter atteinte à sa dignité ou de créer un environnement intimidant, hostile, dégradant, humiliant ou offensant".

A l'occasion de cette journée, le ministère de l'Intérieur rappelle quelques exemples d'agissements sexistes :

• critiquer une personne pour son manque de « féminité » ou de « virilité »,
• proférer des insultes, blagues sexistes ou menaces,
• tenir des propos humiliants ou désobligeants.

Source : rapport annuel 2024 sur l'état des lieux du sexisme en Franc, HCE.

• 20% des hommes de 25 à 34 ans considèrent comme normal le fait d'avoir un salaire supérieur à celui d'une femme
• 70% des hommes pensent qu'ils doivent avoir la responsabilité financière du couple pour être respecté dans la société 
• 70% des femmes estiment ne pas avoir reçu le même traitement que celui de leurs frères dans la vie de famille
• 9 femmes sur 10 ont déjà renoncé à des actions ou modifié leur comportement pour ne pas être victimes de sexisme
• 37% des hommes considèrent que le féminisme menace la place et le rôle des hommes
• Chez les hommes de 25 à 34 ans, 29% pensent "que les hommes sont plus performants dans les carrières scientifiques" (11% en moyenne)
• Chez les femmes de 25 à 34 ans, 58% pensent qu'une femme doit faire passer sa famille avant sa carrière professionnelle (46% en moyenne)
• Les stéréotypes de genre occupent l'intégralité des 100 vidéos les plus vues de la catégorie "enfant" de YouTube.
• Les filles sont 40% à considérer que les hommes sont mieux traités à la maison en ce qui concerne spécifiquement les tâches ménagères
• Plus de 40% des hommes de 15 à 34 ans considèrent qu'il ne faut pas montrer ses émotions pour être respecté en tant qu'homme

Ces chiffres confirment que la famille, l'école et le numérique sont les trois incubateurs du sexisme. Ces différents environnements, dans lesquels on évolue, reproduisent des stéréotypes et clichés de genre. La pression sociale ressentie et subie est de plus en plus importante et peut se transformer en violence, quelle que soit sa forme.