Théâtre à Pau : découvrez la nouvelle Saison
Dix spectacles sont au programme de cette saison. Hors abonnement, deux soirées spectacle en famille avec l'Agora et une avec le CRCTP.
Les dix spectacles de la saison
- Cocorico : mardi 7 et mercredi 8 octobre à 20h au théâtre Saint-Louis
- L'Amante anglaise : lundi 3 et mardi 4 novembre à 20h au théâtre Saint-Louis
- Article 353 du Code pénal : lundi 17 et mardi 18 novembre à 20h au théâtre Saint-Louis
- Le conte d'Hiver : mardi 9 et mercredi 10 décembre à 20h au Foirail
- Trahisons : mardi 6 et mercredi 7 janvier à 20h au théâtre Saint-Louis
- La Folle journée ou le Mariage de Figaro : mardi 27 et mercredi 28 janvier à 20h au Foirail
- Le Misanthrope : mardi 17 et mercredi 18 mars à 20h au Foirail
- Marie Stuart : mercredi 8 et jeudi 9 avril à 20h au Foirail
- Scènes de la vie conjugale : mardi 12 et mercredi 13 mai à 20h au Foirail
- La Veuve rusée : mardi 9 et mercredi 10 juin à 20h au Foirail
Hors abonnement avec le CRCTP
- Il ne faut jurer de rien : samedi 4 octobre à 20h au théâtre Saint-Louis
Hors abonnement avec l'Agora
- Les Séparables : mardi 16 décembre à 19h30 au théâtre Saint-Louis
- Dominique toute seule : mardi 10 mars à 19h30 au théâtre Saint-Louis
Il ne faut jurer de rien
Il ne faut jurer de rien
Hors abonnement avec le CRCTP
Samedi 4 octobre à 20h au théâtre Saint-Louis.
Il ne faut jurer de rien est une comédie-proverbe d’Alfred de Musset, écrite en 1836, et présentée pour la première fois en 1848 au Théâtre de la République (Théâtre Français). Elle fait suite à On ne badine pas avec l’amour écrite en 1834.
Valentin a 25 ans, il vit de la fortune de son oncle et refuse le mariage de peur d’être trompé. Mais c’est sans compter sur « la surprise de l’amour »… Valentin, acte III scène IV : « Oui, toute la vie - depuis l'Océan qui se soulève sous les pâles baisers de Diane, jusqu'au scarabée qui s'endort jaloux dans sa fleur chérie. Demande aux forêts et aux pierres ce qu'elles diraient si elles pouvaient parler ? Elles ont l'amour dans le cœur et ne peuvent l'exprimer. Je t'aime ! »
Éric Vigner a choisi de mettre en scène cette comédie-proverbe d’Alfred de Musset pour six jeunes acteurs issus de la promotion 11 de l'École du Théâtre National de Bretagne. Après l’avoir créée au TNB puis présentée une première fois à Pau lors de la manifestation Musset 2025, voici une occasion de voir ou de revoir cette pièce peu jouée au théâtre.
- Texte Alfred de Musset / Mise en scène et scénographie Éric Vigner / Collaboration artistique Jutta Johanna Weiss / Assistanat à la mise en scène Émilie Lacoste / Avec Esther Armengol, Lucille Oscar Camus, Stéphane Delile, Esther Lefranc, Paolo Malassis, Nathan Moreira / Costumes Jatin Malik Couture / Maquillage-coiffure Anne Binois / Son John Kaced / Lumières Nicolas Bazoge.
Cocorico
Cocorico
Mardi 7 et mercredi 8 octobre à 20h au théâtre Saint-Louis
Cette pièce sans paroles créée en 2008 a été jouée plus de 450 fois et a reçu de nombreuses récompenses. Accompagné du musicien Philippe Leygnac, Patrice Thibaud livre une performance poétique à contre-emploi de son physique et au comique irrésistible, dans la lignée de Tati et des Deschiens.
Patrice Thibaud et Philippe Leygnac pourraient être des Laurel et Hardy à la française. L’un est maladroit et un peu timide. L’autre est habile et vif. Sans un mot, ils se jaugent, ils s’agacent, ils se fuient pour se chercher dès qu’ils ne se voient plus. Tous deux jouent, rêvent ou jouent à rêver. Ils croisent le Tour de France, un défilé du 14 juillet, des majorettes, un feu d’artifice, des otaries, des cow-boys ou des dresseurs de fauves. Cocorico est un spectacle basé sur la virtuosité corporelle de Patrice Thibaud et son sens de l’observation, qui évoque avec humour et poésie nos espoirs et nos défauts, nos habitudes et nos perditions, nos manies et nos tendresses. Musical en diable, le duo entre un enfant comme grandi trop vite et un musicien explosif, s’appuyant sur la mémoire collective, s’inscrit dans la lignée de Charlie Chaplin, Buster Keaton et Jacques Tati.
- Conception Patrice Thibaud / Mise en scène Susy Firth, Michèle Guigon, Patrice Thibaud / Avec Patrice Thibaud et Philippe Leygnac / Musique originale Philippe Leygnac / Création lumières Marie Vincent, Charlotte Dubail / Costumes Jatin Malik Couture / Isabelle Beaudoin / Réalisation costumes, décors, accessoires Les Ateliers de Chaillot / Régie générale Charlotte Dubail / Diffusion Fatiha Schlicht / Création novembre 2008 au Théâtre National de Chaillot.
L'Amante anglaise
L'Amante anglaise
Lundi 3 et mardi 4 novembre à 20h au théâtre Saint-Louis
Après Fin de partie de Samuel Beckett présenté dans la saison 24/25, nous avons le plaisir de retrouver Jacques Osinski et de programmer un texte de Marguerite Duras pour la toute première fois à Théâtre à Pau. Ce grand classique est inspiré d’un fait divers, celui d’Amélie Rabilloud, qui en 1949, dépeça le cadavre de son mari violent. Dans cette pièce très étonnante, l’interrogatoire se joue sur scène et dans la salle. Dans un contexte post me-too, le texte résonne fort grâce à l’interprétation vertigineuse de Sandrine Bonnaire, Frédéric Leidgens et Grégoire Oestermann.
Claire Lannes a tué sa cousine sourde et muette, Marie-Thérèse. Pourquoi ? Trois voix pour tenter de comprendre : celle de l’Interrogateur, celle de Pierre Lannes, celle de Claire Lannes. L’interrogateur est le passeur, celui qui, comme Marguerite Duras elle-même, « cherche qui est cette femme ». Il questionne sans jamais juger, entièrement tendu dans la volonté de comprendre, avec un absolu presque religieux. Il interroge tout d’abord Pierre, le mari de Claire puis Claire elle-même incarnée par Sandrine Bonnaire, à la fois opaque et transparente. Claire est de bonne volonté. Elle aussi cherche à comprendre. Mais elle ne sait expliquer.
- De Marguerite Duras / Mise en scène Jacques Osinski / Avec Sandrine Bonnaire, Frédéric Leidgens, Grégoire Oestermann / Lumières Catherine Verheyde / Costumes Hélène Kritikos / Dramaturgie Marie Potonet.
Article 353 du Code pénal
Article 353 du Code pénal
Lundi 17 et mardi 18 novembre à 20h au théâtre Saint-Louis
Le comédien et metteur en scène Emmanuel Noblet, après avoir magnifié sur scène le roman de Maylis de Kerangal, Réparer les vivants, s’empare d’un autre chef-d’œuvre de la littérature contemporaine française : Article 353 du Code pénal de Tanguy Viel. Il partage la scène avec Vincent Garanger, le flic ripoux de la série Lupin, qu’on a pu voir avec Philippe Torreton dans Lazzi de Fabrice Melquiot.
La rade de Brest, les rêves d’investissement des habitants du bourg, la faillite, l’escroquerie… Le décor de ce polar finistérien est planté. Pour avoir jeté à la mer le corps d’Antoine Lazenec, Martial Kermeur vient d’être arrêté par la police. Devant le juge, il retrace le cours des événements qui l’ont mené jusque-là. Dans cette version scénique au cordeau, les mots de Tanguy Viel, politiques et fulgurants, servis par l’impeccable Vincent Garanger, composent une œuvre théâtrale sensible. Une réflexion sur l’empathie et la dignité.
- D'après le roman de Tanguy Viel / Adaptation et mise en scène Emmanuel Noblet / Avec Vincent Garanger, Emmanuel Noblet / Scénographie Alain Lagarde / Création lumière Vyara Stefanova / Création sonore Sébastien Trouvé / Vidéo Pierre Martin-Oriol / Costumes Noé Quilichini.
Le Conte d'Hiver
Le Conte d'Hiver
Mardi 9 et mercredi 10 décembre à 20h au Foirail
Avec Sandrine Anglade, le théâtre se fait accessible et musical. Elle adapte ici un chef d’œuvre de Shakespeare qui fonctionne comme un diptyque : tragédie en première partie, comédie dans la seconde, où danse et musique sont au cœur de la fête. La pièce explore les thèmes de la jalousie dévastatrice, du pouvoir aveuglé, des amours perdues : la destruction et la rédemption d’un royaume grâce au pardon, à la filiation, à la promesse d’un nouveau printemps.
Tragédie. Léontès, roi de Sicile, soupçonne à tort son épouse Hermione d’infidélité avec son ami d’enfance, le roi Polixène de Bohême. Fou de jalousie, Léontès emprisonne Hermione, rejette leur fille nouveau-née, Perdita, et provoque la mort de leur fils et, croit-il, celle d’Hermione.
Comédie. Perdita est recueillie et élevée par un vieux berger en Bohême. Seize ans plus tard, elle tombe amoureuse de Florizel, le fils de Polixène. Le roi de Bohème vient espionner les jeunes tourtereaux lors de la joyeuse fête de la tonte des moutons avant de tout saccager et d'interdire le mariage. Les deux jeunes décident alors de fuir en Sicile, où la vérité éclatera... Résolution.
- De William Shakespeare / Conception et mise en scène Sandrine Anglade / Traduction et dramaturgie Clément Camar-Mercier / Direction musicale Nikola Takov et PierreEmmanuel Roubet / Avec Héloïse Cholley (Mamilius et Perdita, chant), Florent Dorin (Camillo, Paulina, l’ours, chant), Damien Houssier (Léonte et le clown, chant), Laurent Montel (Polixène, un greffier, chant), Sarah-Jane Sauvegrain (Hermione et Florizel, chant), Pierre-Emmanuel Roubet (Autolycus, chant, guitare, accordéon et percussions), Rony Wolff (Antigonus et un vieux berger, chant) / Scénographie et lumières Caty Olive / Costumes Magali Perrin-Toinin / Accessoires Sylvie Martin-Hyszka / Assistante à la mise en scène Héloïse Cholley / Régie générale et lumières Ugo Coppin / Régie plateau Rémi Remongin.
Les Séparables
Les Séparables
Hors abonnement avec l'Agora
Mardi 16 décembre à 19h30 au théâtre Saint-Louis
Après Lazzi, Théâtre à Pau poursuit l’exploration de l’œuvre de Fabrice Melquiot, cette fois dans une pièce écrite pour le jeune public dans une mise en scène d’Adeline Détée. Un Roméo et Juliette contemporain à l'écriture inventive et sensible, une fantasmagorie urbaine où musiques originales, vidéos picturales et corps en mouvement forment avec les mots une unité dansante et inspirante.
Pour préparer ce spectacle, la compagnie du Réfectoire a bénéficié d’une résidence au théâtre Saint-Louis début 2025, durant laquelle elle est intervenue auprès des élèves de l’école Henri IV à Pau.
Elle, c'est Sabah. Dans sa famille il y a du monde. On mange des makrouts et on parle beaucoup. Plus tard elle sera sioux des Dakotas et elle chassera le Grand Bison Blanc. Lui, c'est Romain. Il est souvent seul. Ses parents s'aiment. Peut-être un peu trop. Et quand Sabah débarque dans sa vie, c'est une tornade fantasque de couleurs et de possibles. Mais il y a les parents... les adultes... la peur de l'autre, le différent, le « pas comme nous ». Et alors l'amour devient interdit.
- De Fabrice Melquiot / Mise en scène Adeline Détée / Avec Margaux Genaix et Félix Lefebvre / Régie son et lumière Tâm Peel / Composition musicale Marc Closier / Scénographie Christine Solaï / Création vidéo Romain Claris / Création lumière Tâm Peel.
Trahisons
Trahisons
Mardi 6 et mercredi 7 janvier à 20h au théâtre Saint-Louis
Tatiana Vialle met en scène ce classique de Pinter, un trio adultérin entre une galériste, son amant agent littéraire et son époux éditeur. Elle confie le rôle de l’agent à son fils, qui n’est autre que Swann Arlaud, formidable acteur si rare au théâtre !
Emma est galeriste à Londres. Elle a entretenu pendant sept ans une relation avec Jerry, agent littéraire, qui est aussi le meilleur ami de son mari Robert, éditeur. La pièce s’ouvre sur un aveu, non pas un aveu au mari de l’infidélité passée, mais un aveu à Jerry : Emma lui apprend qu’elle vient de tout dire à son mari.
Dans une chronologie à rebours, Harold Pinter retrace les sept années de cette triangulation amoureuse : des séparations aux rencontres, des aveux aux mensonges. En renversant le cycle du temps de cette intrigue, il en souligne les troubles et les contradictions et nous livre une analyse complexe des sentiments et non-dits amoureux.
- De Harold Pinter / Mise en scène Tatiana Vialle / Avec Swann Arlaud, Marc Arnaud, Marie Kauffmann, Tobias Nuytten / Scénographie Alain Lagarde / Nouvelle traduction Olivier Cadiot / Lumière Christian Pinaud / Scénographie-vidéo Alain Lagarde / Réalisation média Arnaud Pottier, Manon Boucher, Studio BK A+E / Costumes Camille Rabineau / Musique Lou et Mahut.
La Folle journée ou le Mariage de Figaro
La Folle journée ou le Mariage de Figaro
Mardi 27 et mercredi 28 janvier à 20h au Foirail
Avec une distribution d’enfer, cette adaptation du Mariage de Figaro mêle subtilement audace, mélancolie, impatience et regrets. L’une des pièces les plus complexes du répertoire français, qui sous les traits d’une comédie enlevée, riche en rebondissements, dresse une critique acerbe des abus de la société.
Amoureux, Suzanne et Figaro veulent se marier. Mais les obstacles se multiplient : Suzanne plaît tellement au Comte Almaviva qu’il veut rétablir le droit de cuissage ; la Comtesse cherche à reconquérir son mari ; Chérubin est amoureux de la Comtesse ; et Marceline espère épouser Figaro au nom d’une vieille promesse. Durant cette « folle journée », billets secrets, rendez-vous cachés, manigances et quiproquos s’enchaînent à bâtons rompus. Figaro pourra-t-il épouser celle qu’il aime ?
- Adaptation Léna Bréban et Philippe Torreton / Mise en scène Léna Bréban / Avec Philippe Torreton, Anne Benoît, Antoine Prod’homme, Marie Vialle, Grégoire OEstermann, Salomé Dienis Meulien, Éric Bougnon, Grétel Delattre, Jean-Jacques Moreau, (distribution en cours) / Assistante à la mise en scène Ambre Reynaud / Scénographie Emmanuelle Roy / Costumes Alice Touvet / Lumières Denis Koransky.
Dominique toute seule
Dominique toute seule
Hors abonnement avec l'Agora
Mardi 10 mars à 19h30 au théâtre Saint-Louis
Dominique toute seule mêle théâtre et chants polyphoniques à travers les voix des deux anges gardiens d’une femme se sentant invisible. Un spectacle qui aborde avec poésie la solitude et qui invite à prendre le contrepied de la marche du monde, des injonctions à l’accélération et à toujours plus de productivité, pour retrouver le goût de vivre. Dominique toute seule a reçu plusieurs distinctions depuis sa création en 2022.
Tu dors dans les bois, pour la première fois.
Il fait un peu froid, tu penses à chez toi.
Les oiseaux ont arrêté de chanter
Et les loups se sont mis à veiller.
Dominique, Dominique
Tu dors dans les bois, pour la première fois
Dominique, tu es seule ce soir.
Comment chanter sa propre mélodie à pleine voix, quand elle ne s’accorde pas avec celle du monde ?
- Une création de Marie Burki, Garance Durand-Caminos et Tom Geels / Ecriture et mise en scène Marie Burki / Avec Garance Durand-Caminos, Tom Geels / Création lumière Inès Isimbi / Création sonore Gilles Péquignot et Tom Geels à partir des musiques originales de Veljo Tormis, Jean Damei, Calum Stewart et Jean-Jacques Goldman / Chorégraphies Garance Durand Caminos / Costumes Carla Pivetta et création collective / Création plastique Zaëll de Coster / Régie générale Khaled Rabah / Régie (en alternance) Marie Burki, Aude Dierkens, Fred Postiau et Khaled Rabah / Regard complice Jean Debefve.
Le Misanthrope
Le Misanthrope
Mardi 17 et mercredi 18 mars à 20h au Foirail
Un Misanthrope qui détonne, un peu transgressif, voire un peu trash dans un décor monumental. Dans cette comédie de mœurs, la langue en alexandrins devient une arme de destruction massive pour que la vérité de la parole éclate.
Alceste, homme sincère, rejette l'hypocrisie de la société mondaine. Il aime pourtant Célimène, une jeune veuve spirituelle et coquette, qui incarne tout ce qu’il déteste. Entouré de personnages frivoles et manipulateurs, Alceste se heurte aux faux-semblants et aux jeux sociaux qu’il méprise. Déçu par l’attitude de Célimène et incapable de composer avec le monde, il décide finalement de s’en retirer.
- De Molière / Mise en scène et scénographie Simon Delétang / Avec Gaël Baron (Oronte), Romain Gillot (Acaste), François Godart (Philinte), Fabrice Lebert (Basque, Du Bois), Déborah Marique (Arsinoé), Pauline Moulène (Éliante), Leila Muse (Célimène), Yanis Skouta (Clitandre), Thibault Vinçon (Alceste) / Lumière Mathilde Chamoux / Son Nicolas LespagnolRizzi / Costumes Charlotte Gillard / Assistant à la mise en scène Fabrice Lebert / Collaboration à la scénographie Adèle Collé / Construction du décor composé à 80 % de décor recyclé à l'Atelier du Grand T.
Marie Stuart
Mercredi 8 et jeudi 9 avril à 20h au Foirail
C’est grâce à une jeune metteuse en scène de talent, que nous programmons pour la première fois une pièce du grand auteur du romantisme allemand du 19è siècle, Schiller. Ce dernier écrit Marie Stuart, tragédie historique en cinq acte en 1800, en se concentrant sur les derniers jours avant son exécution et son conflit avec la Reine Elisabeth Ière d’Angleterre. Dans le rôle-titre, Bénédicte Cerutti, que nous avions pu voir dans Dom Juan A4 d’Éric Vigner lors de la manifestation Molière 3.0 du CRCTP.
Marie Stuart, reine d’Écosse emprisonnée en Angleterre depuis dix-huit ans, est accusée de comploter contre la reine Élisabeth. Marie, catholique, représente une menace pour le règne protestant d’Élisabeth, car certains la considèrent comme l’héritière légitime du trône d’Angleterre. Elle cherche à obtenir une audience auprès d’Élisabeth pour plaider sa cause. Élisabeth, tiraillée entre son devoir de reine et ses doutes personnels, hésite à ordonner l’exécution de Marie, craignant de ternir sa propre image et d’encourager la colère des catholiques européens…
- De Friedrich Von Schiller / Traduction Sylvain Fort / Mise en scène Chloé Dabert / Avec Bénédicte Cerutti, Brigitte Dedry, Jacques-Joël Delgado, Koen De Sutter, Sébastien Éveno, Cyril Gueï, Jan Hammenecker, Tarik Kariouh, Marie Moly, Océane Mozas, Makita Samba, Arthur Verret / Assistanat à la mise en scène Virginie Ferrere / Collaboration à la dramaturgie Alexis Mullard / Scénographie et vidéo Pierre Nouvel / Création costumes Marie La Rocca / Création lumières Sébastien Michaud / Création son Lucas Lelièvre / Assistant scénographie, régie générale François Aubry, dit Moustache / Atelier costumes Anne Tesson, Les ateliers du Théâtre National de Bretagne / Maquillage, coiffure Cécile Kretschmar, assistée de Judith Scotto.
Scènes de la vie conjugale
Scènes de la vie conjugale
Mardi 12 et mercredi 13 mai à 20h au Foirail
Cette pièce est tirée d’une œuvre en six épisodes que Bergman crée pour la télévision en 1973. Le succès est tel, que la série va provoquer une vague de divorces. Pour jouer ce couple parfait qui soudainement implose, Christophe Perton, fait appel à deux immenses acteurs : Romane Bohringer, que nous recevons pour la première fois et Stanislas Nordey, fidèle ami de Théâtre à Pau.
Marianne et Johan sont mariés depuis dix ans. Une journaliste cherche, en les interviewant, à percer le secret de leur bonheur rayonnant. Les réponses des deux conjoints semblent indiquer qu'une sourde insatisfaction les mine néanmoins. Dans la soirée, le couple assiste à une violente dispute entre Peter et Katarina, des amis. Plus tard, Marianne se laisse troubler par le récit de madame Jacobi, qui lui confesse son intention de divorcer après vingt ans de mariage, et ne peut s'empêcher de mettre son désarroi en relation avec les mystérieux coups de fil que reçoit son mari. Une soirée au théâtre se termine par une première dispute...
- Texte inédit adapté de la version originale en six épisodes d’Ingmar Bergman de 1973 / Mise en scène et scénographie Christophe Perton / Une pièce pour 6 personnages avec Astrid Bas, Romane Bohringer, Stanislas Nordey, (distribution en cours) / Lumières Éric Soyer / Création musicale Maurice Marius / Création vidéo Baptiste Klein / Réalisation filmée Samuel Theis / Costumes (en cours).
La Veuve rusée
La Veuve rusée
Mardi 9 et mercredi 10 juin à 20h au Foirail
Après Le Chevalier et la Dame, voici un nouveau Goldoni, toujours féministe avant l’heure. Créée en 1748, La Veuve rusée continue de faire rire et de surprendre. Costumes somptueux, scénographie ingénieuse et distribution pétillante avec au premier chef Caterina Murino (ex-James Bond Girl dans Casino Royale) en Rosaura enjoleuse, Sarah Biasini (fille de Romy Schneider) en impayable soubrette, Pierre Rochefort (fils de Jean Rochefort et de Nicole Garcia) en impeccable prétendant italien et le fougueux Tom Leeb (fils de Michel) en Arlequin maladroit.
Rosaura, une jeune, belle et riche veuve vénitienne, rencontre quatre prétendants de nationalités différentes : Milord Runebif, l'anglais ; Monsieur Le Blau, le français ; Don Alvaro de Castille, l'espagnol ; et le comte Bosco Nero, l'italien. Chacun d'eux la courtise, par l’intermédiaire de l'espiègle Arlequin.
Mais Rosaura est indécise. Aidée de sa dame de compagnie Marionnette, elle réfléchit à un stratagème pour faire son choix. Mais la surprise, comme l'amour - surtout à Venise - est toujours au coin de la rue...
- De Carlo Goldoni / Adaptation et mise en scène Giancarlo Marinelli / Traduction Valerio Zaina / Avec Caterina Murino, Sarah Biasini, Vincent Deniard, Vincent Desagnat, Thierry Harcourt, Tom Leeb, Pierre Rochefort et avec l’amicale participation vocale de Jean Reno / Projections-vidéo Francesco Lopergolo / Scénographie Fabiana Di Marco / Costumes Atelier vénitien de Stefano Nicolao / Lumières Didier Brun / Assistante mise en scène Aline Gaillot.
Les avant-scènes
Avant chaque première représentation un chercheur de l’université présente l’œuvre et l’auteur de la pièce.
- Un rendez-vous gratuit, à 19h15, ouvert à tous, pour une mise en bouche littéraire.
- En salle des mariages pour le Théâtre Saint-Louis ; sous la Coupole pour le Foirail.
- En partenariat avec l’Université de Pau et des Pays de l’Adour.
Billetterie
Abonnements dix spectacles
Uniquement au guichet de l’Office de Tourisme, du vendredi 13 juin au mardi 8 juillet inclus.
- Tarif plein : 290 €. Tarifs votés par le Conseil municipal le 24 mars 2025.
- Tarif réduit : 160 €. Sont concernés : les demandeurs d’emploi, personnes non imposables et bénéficiaires des minima sociaux (RSA, ASS, AI, AAH, AS). Sur présentation d’une pièce d’identité et d’un justificatif.
- Tarif Jeune : 80 €. Sont concernés, les jeunes de moins de 26 ans et accompagnants de groupe. Paiement par le biais du Pass Culture sur certains spectacles uniquement. Sur présentation d’une pièce d’identité.
Abonnement découverte du Foirail
Au guichet de l’Office de Tourisme, du mardi 17 juin au mardi 8 juillet 2025 inclus.
120€ pour 4 spectacles + 2 places du cinéma le Méliès
- 1 Théâtre à Pau : Le Misanthrope,
- 1 Jazz à Pau : Stefano Di Battista,
- 1 OPPB : Love Story,
- 1 Espaces Pluriels : Heka